Histoire

De commerciale à cheffe, il n’y avait rien d’écrit… et pourtant.

Je n’ai pas grandi en rêvant de cuisine. J’étais bonne vendeuse, ambitieuse, dans une startup en pleine croissance. Puis le Covid a tout mis sur pause. Le vide. Le doute. Et un jour, un coup de fil improbable m’a remise en mouvement. Ce que je pensais être un simple hobby est devenu une évidence. J’ai appris sur le terrain, seule, avec passion, avec rigueur. J’ai quitté mon job, affronté mes peurs, participé à un concours culinaire national, été encouragée par les plus grands… et j’ai surtout découvert que j’étais capable d’inventer autre chose. Julie Gourmet est née de ce virage. Et voici comment tout a commencé.

Avant Julie Gourmet, j’étais responsable commerciale grands comptes dans une startup tech spécialisée dans l’événementiel. Un poste exigeant, stimulant, où je performais bien. Puis le Covid a tout arrêté net. Chômage partiel à 10 %. Je me suis retrouvée seule, dans mon appart à Levallois, sans projet, sans horizon. Moi qui ai toujours eu besoin d’un but pour avancer, je ne savais plus pourquoi me lever le matin.C’était la première fois que je perdais pied — et je sentais qu’il fallait que je me réinvente, autrement.

Un matin, je me réveille toujours sans but…Et là, ce sont les mecs de mes copines qui m’appellent, au bout du rouleau :“Julie, fais quelque chose. T’es la seule à savoir cuisiner. On va finir obèses, elles nous font des nuggets-frites patate depuis trois jours !” Ils rigolent, mais moi, ça me touche.À ce moment-là, je comprends que je peux être utile autrement. C’est eux qui m’ont mise sur les rails sans le savoir. Alors je dégaine mon téléphone, je lance des petits tutos de recettes sur Instagram, juste pour dépanner et faire rire notre bande. Mais très vite, ça prend.Et les messages s’enchaînent : "Julie, on ne savait pas que t’avais ce talent. Tente l’émission. C’est fait pour toi.”

Je me lance dans le casting d’Objectif Top Chef, sans aucune école ni diplôme culinaire. Je suis autodidacte, avec juste une passion immense et une envie de bien faire. Sur 5000 candidats, 180 sont sélectionnés pour l’émission. Je termine 4e du concours national, face à des apprentis formés dans les cuisines des plus grands chefs. Et pourtant, je me sens à ma place comme jamais. Le Chef Etchebest me regarde droit dans les yeux : “Tu as du talent. Fonce. Dégomme tout.” C’est une révélation. Mais ce n’est que le début : il fallait maintenant tout concrétiser dans la vraie vie.

Sortir d’un concours télé, c’est grisant. Mais ça ne fait pas de vous une Cheffe. Il fallait que je me teste. Alors je suis allée sur le terrain. Tout de suite. J’ai commencé par vendre des brunchs sur les marchés. Puis j’ai enchaîné les prestations comme cheffe privée.Et là, j’ai appris. J’ai appris à produire en volume, à tenir les cadences, à encaisser la fatigue. J’ai découvert mes limites… et tout ce que j’étais capable de dépasser. C’est là que j’ai construit ma confiance, à force de travail, de doutes, de rebonds, et de résilience. Et un jour, j’ai su que j’étais prête. J’ai lancé Julie Gourmet, un traiteur qui casse les codes, à mon image : moderne, généreux, incarné, et terriblement vivant.

Ils nous font confiance.

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